dimanche 22 juillet 2012

Francofolies 2012


Petit WE Rochelais esquivant les averses, nous avons pu profiter d'une belle soirée de Concert au Francofolies.

  

On apprend tout d'abord que le slogan de la Région Poitou Charentes est "la démocratie participative". Je ne sais pas trop ce que cela veut dire mais en tout cas la Présidente de Région s'est affranchie de certaines règles au moment de la désignation des candidats aux législatives. Cela lui a couté cher d'ailleurs.  On a découvre aussi que la francophonie a du plomb dans l'aile, aucun groupe n'a chanté en français de la série de concert...


Sous l'arc en ciel, General Elektriks a l'énergie toujours aussi brute. 



Hervé Salters aka General Elektriks le clavier volant et  Jessie Chaton, showman devant l'éternel (il paraît que c'est son vrai nom!!!). 




La plus belle affiche et de loin après a été la fête à Moriarty

 


Bande d'amis marrants à l'aspect mi baba cool, mi gens propres sur eux et  Rosemary Standley, chanteuse au charisme incroyable. 



Pony Pony Run Run, belle surprise également, évoluant de la pop à l'electro pop bien (trop?) léchée. 



Pour finir, C2C dont tout le monde se fait des gorges chaudes actuellement.  4 DJ Nantais aux platines avec un show bien rôdé. j'ai trouvé ça personnellement un peu gentillet.



Sympa aussi Revolver en toute première partie de soirée bien qu'un peu trop propret.




NB: dans la série n'y aller pas c'est une arnaque, Isia, rock'n'roll un peu dépassé





jeudi 19 juillet 2012

Le Voyage à Nantes

Un très bon WE à Nantes où nous avons pu expérimenter le sentiment atlantique et le Voyage à Nantes,  évènement culturel protéiforme piloté par le génial Jean Blaise aka Jean Balaise. 


Au programme tout d'abord la croisière gustative sur l'estuaire de la Loire. En profitant d'une cuisine fusion d'inspiration indochinoise, nous avons pu voir les différentes œuvres qui jalonnent la Loire entre Nantes et Saint Nazaire dans le cadre de la biennale estuaire 2007 - 2009 - 2012.







L'arrivée sur Saint Nazaire a été un beau moment d'esthétique industrielle. 




Parmi les nombreuses expos, nous avons pu visiter l'expo dans les hangars à bananes de Roman Signer, suisse de son état qui réalise beaucoup d'installations et performances in situ. 





Très dans l'esprit de ce voyages à Nantes, une fraîcheur intellectuelle mêlée de facétie. 


Un passage par le mémorial de l'abolition de l'esclavage sous une pluie battante et un passage dans le karting, "cluster" de l'Ile de Nantes réalisé parle cabinet Berthomieu Bissery Mingui. (je fais de la pub parce que c'est bien et aussi parce que c'est un très bon ami)  



Une architecture bois démontable à l'intérieur d'un ancien circuit de kart couvert. L'objectif est de proposer une architecture modulable avec des bureaux pour deux personnes jusqu'à 100 m2 à destination des métiers créatifs (architecte, graphiste, vidéaste...). Les structures bois, pour un cout de construction deux fois moins cher qu'à l'habitude, sont démontables et remontables dans un autre endroit, la vocation du cluster étant de rester là pour 10 ans et de muter à moyen terme. 

Au gré de pérégrinations urbaines, nous avons pu admirer et jouer au Banaball, sport hybride entre le ballon prisonnier et la pelote basque.


Une soirée à crepetown, plus grande crêperie du monde, quelque part à l'ouest dans les anciennes usines Alstom. 




Une oeuvre de Duane Hanson, dans le cadre de "Sans cimaise et sans pantalon" où le musée des beaux arts de Nantes s'invite dans la ville.  
 

Puis plein de trucs partout, comme une grande fête où la profusion se mêle à la bonne humeur et l'originalité culturelle.



Le nid, bar volatile en haut de la tour de bretagne qui retrouve à l'occasion une nouvelle virginité. 



Playground avec des installations dans le lieu unique et le panier de basket virtuel/réel du collectif Faro (ce sont aussi des amis). 


Pour finir, goutez électronique sur les bords de Loire.



Ce serait trop long de tout raconter mais encore une fois, Nantes à mis les petits plats dans les grands pour notre bonheur.



dimanche 15 juillet 2012

Prospective 2030

Dans un article du monde,il est fait état d'un travail de prospective sur l'avenir du monde en 2030 réalisé par le National Intelligent Council (NIC), une branche de la CIA. Ce document non encore publié officiellement est intitulé "Global Trends 2030". 

"Ce premier brouillon annonce les révolutions techniques qui risquent de transformer les relations internationales, de la généralisation des OGM à la futuriste imprimante 3D en passant par l'amélioration artificielle des performances cérébrales ou le clonage humain. Le NIC a pris en compte les critiques sur ses rapports précédents. Cette fois, le document intègre le caractère évolutif de la puissance américaine dans un monde en transition. A l'horizon 2030, le NIC identifie des grandes tendances quasi certaines qui structureront le système international : libération de l'individu (individual empowerment), démographie, dispersion de la puissance (diffusion of power), problématiques d'énergie, d'eau et d'alimentation. L'impact de l'une ou l'autre de ces constantes est altéré par des variables-clés, parmi lesquelles l'économie et la gouvernance mondiales, les conflits armés, la technologie et, de façon décisive, le rôle des Etats-Unis. 

Cette dynamique permet de dégager trois scénarios pour 2030 : "retour en arrière" (reverse engines), "coopération" (fusion) et "désintégration" (fragmentation). Ce dernier scénario est, de l'aveu même des auteurs, le plus probable. Une croissance économique inégalitaire redistribue les cartes de la puissance. L'Occident s'affaiblit au profit de l'Asie, alors que la volatilité des marchés et le changement climatique menacent la stabilité mondiale. Dans ce monde "désintégré", l'absence généralisée de volonté politique pour résoudre les problèmes mondiaux marginalise les organisations multilatérales et accentue le risque de conflits interétatiques. 

Si des conflits militaires majeurs - par exemple entre la Chine et les Etats-Unis - peuvent être évités, le monde est constamment au bord du gouffre. Le scénario "retour en arrière", qui prévoit le retour à un monde "pré-américain", c'est-à-dire à l'instabilité de la première moitié du XXe siècle, n'est pas plus optimiste. Empêtrés dans leurs problèmes budgétaires, les Etats-Unis n'ont plus la capacité de se projeter sur la scène internationale. D'abord bien accueilli par les pays émergents, ce retrait est vite source de déséquilibre. Les tensions ethniques et géopolitiques en Asie et au Moyen-Orient se transforment rapidement en conflits ouverts, dans un contexte de stagnation économique mondiale. L'avenir à l'horizon 2030 apparaît donc bien sombre. Des trois scénarios de cette première ébauche des "Global Trends 2030", le seul qui soit positif brille par son irréalisme. "Coopération" décrit en effet la naissance d'un monde fraternel, guidé par la Chine et les Etats-Unis, dont la collaboration sur le plan technologique déclencherait un nouvel âge d'or pour les relations internationales." 

Le déclin de l'empire américain et l'émergence de l'Asie comme centre de gravité de notre planète. Il va falloir amener de l'intelligence dans un monde où nous allons expérimenter les limites de notre planète. Pour être optimiste, je dirais que notre vieille Europe a une carte à jouer de par son histoire, sa culture et l'expérience qu'elle a d'organisation.