L'envers abject du décor de cette face souriante que m'a offert le Cambodge et les Cambodgiens ou la barbarie systématique du génocide d'un peuple par lui même.
"Il vaut mieux un Cambodge peu peuplé qu'un pays plein d'incapables" (extrait d'un dialogue avec Douch, responsable Khmer Rouge - Jean Bizot - Le Portail, éditions de la Table ronde, 2000)
Indescriptible dans la banalité du cadre confronté aux atrocités et massacres menées de manière systématique et méthodique mues par une idéologie qui aujourd'hui plus qu'hier ne résonne que par la souffrance qu'elle peut engendrer. Une Galerie de portraits égrainait des vies affrontant les mêmes vies brisées sous forme de clichés de leurs cadavres torturés et mutilés. La chronologie de la fin de ce camp et de la dictature khmer rouge en 1979, année de ma propre naissance n'en est que plus troublante.
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