Je voulais voir de moi même, j'y suis et je vis l'expérience urbaine dans ses tréfonds. Détroit est la ville de l'automobile des trente glorieuses, icône triste de la désindustrialisation, de la paupérisation et ethnicisation à outrance du centre par rapport aux banlieues accueillant les classes moyennes et aisées.
Le centre ville est anecdotique, desservi par des grandes autoroutes avec quelques buildings disparates formant un ensemble hétéroclite avec de grandes dents creuses et chose étonnante un people mover (sorte de métro automatique) à voie unique en boucle desservant.... Je ne sais pas très bien vu la pauvreté en activité des zones desservies. On ne retrouve rien d'un centre classique à l'européenne: pas de commerces, pas réellement de bars ou restaurants, on voit quelques casinos (?) et les principales salles de sport de la ville.
Le reste de la ville est une gigantesque trame orthogonale caractéristique des villes américaines entrecoupées à intervalles réguliers de voies rapides et de voies ferrées utilisées ici uniquement pour le fret, il n'y a pas de transport voyageur ferroviaire à Détroit.
Le reste de l'espace urbain est constitue d'interminables alignements de maison à un ou deux étages caractéristiques des faubourgs américains, séparées les unes des autres avec une petite allée pour garer ça voiture. Marque cruelle et déstabilisante pour le visiteur que je suis, ce tissu urbain représente les stigmates de la paupérisation à outrance de la ville (constituée a 80% de noirs mais regroupant aussi la plus importante communauté arabe d'Amérique). Les maisons sont dans un état de délabrement absolu, beaucoup sont à l'abandon et de vastes espaces de pelouse témoigne de la destruction des autres. On y voit une population rare et dispersée, je retrouve l'usage du vélo et des voitures d'un autre âge au milieu des picks up. On assiste à un phénomène étrange de retour à l'état de nature de fait d'une grande partie de la ville donnant une vision presque champêtre parfois si il n'y avait pas les carcasses de maison parsemées.
Se promener dans Détroit est déroutant pour l'européen que je suis. En l'absence de centre, même secondaire, on peut passer une heure dans sa voiture à parcourir de vastes espaces en cours de déprises avec seulement quelques magasins glauques, des personnes errant dans la rue enchainant zones pavillonnaires en décrépitude, usines abandonnées avec aux intersections, seuls lieux de vie, des stations services ou des fast food franchisés, Mac Do, Taco Shell, Burger King...summum de la junk food. La pauvreté est omniprésente, un libanais rencontre ici m'a confirmé que tout va tellement vite que tu pouvais te retrouver du jour au lendemain à la rue, le stress pour la survie étant omniprésent ( cet homme francophone et francophile m'a peut être donne une vision partiale).
Les riches se concentrent dans les banlieues lointaines et rupin de la peripherie (très ) lointaine dans des grands shopping mall qui sont la réplique de ceux de Dubaï, La Défense ou Shangai. Quelques discussions m'ont montré que ce public fuyait les quartiers défraîchis ou, il est vrai, il ne semble pas bon vivre.
Cette conurbation ancre les pieds dans le réel de la désindustrialisation, jetant une lumière crue sur les difficultés économiques colossales et surtout les laisser pour compte du rêve américain qui s'est déplacé loin de Detroit. J'ai vu mais je l'ai pris dans la face.
Le centre ville est anecdotique, desservi par des grandes autoroutes avec quelques buildings disparates formant un ensemble hétéroclite avec de grandes dents creuses et chose étonnante un people mover (sorte de métro automatique) à voie unique en boucle desservant.... Je ne sais pas très bien vu la pauvreté en activité des zones desservies. On ne retrouve rien d'un centre classique à l'européenne: pas de commerces, pas réellement de bars ou restaurants, on voit quelques casinos (?) et les principales salles de sport de la ville.
Le reste de la ville est une gigantesque trame orthogonale caractéristique des villes américaines entrecoupées à intervalles réguliers de voies rapides et de voies ferrées utilisées ici uniquement pour le fret, il n'y a pas de transport voyageur ferroviaire à Détroit.
Le reste de l'espace urbain est constitue d'interminables alignements de maison à un ou deux étages caractéristiques des faubourgs américains, séparées les unes des autres avec une petite allée pour garer ça voiture. Marque cruelle et déstabilisante pour le visiteur que je suis, ce tissu urbain représente les stigmates de la paupérisation à outrance de la ville (constituée a 80% de noirs mais regroupant aussi la plus importante communauté arabe d'Amérique). Les maisons sont dans un état de délabrement absolu, beaucoup sont à l'abandon et de vastes espaces de pelouse témoigne de la destruction des autres. On y voit une population rare et dispersée, je retrouve l'usage du vélo et des voitures d'un autre âge au milieu des picks up. On assiste à un phénomène étrange de retour à l'état de nature de fait d'une grande partie de la ville donnant une vision presque champêtre parfois si il n'y avait pas les carcasses de maison parsemées.
Se promener dans Détroit est déroutant pour l'européen que je suis. En l'absence de centre, même secondaire, on peut passer une heure dans sa voiture à parcourir de vastes espaces en cours de déprises avec seulement quelques magasins glauques, des personnes errant dans la rue enchainant zones pavillonnaires en décrépitude, usines abandonnées avec aux intersections, seuls lieux de vie, des stations services ou des fast food franchisés, Mac Do, Taco Shell, Burger King...summum de la junk food. La pauvreté est omniprésente, un libanais rencontre ici m'a confirmé que tout va tellement vite que tu pouvais te retrouver du jour au lendemain à la rue, le stress pour la survie étant omniprésent ( cet homme francophone et francophile m'a peut être donne une vision partiale).
Les riches se concentrent dans les banlieues lointaines et rupin de la peripherie (très ) lointaine dans des grands shopping mall qui sont la réplique de ceux de Dubaï, La Défense ou Shangai. Quelques discussions m'ont montré que ce public fuyait les quartiers défraîchis ou, il est vrai, il ne semble pas bon vivre.
Cette conurbation ancre les pieds dans le réel de la désindustrialisation, jetant une lumière crue sur les difficultés économiques colossales et surtout les laisser pour compte du rêve américain qui s'est déplacé loin de Detroit. J'ai vu mais je l'ai pris dans la face.
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