Une illustration de l'évolution de nos consommations |
"Vers un autre modèle de développement
la compétitivité est donc une voie sans issue, économiquement absurde et socialement destructrice. c’est un autre
modèle de développement qu’il faut aujourd’hui promouvoir
tant pour des raisons écologiques que pour des raisons sociales. il faut en finir avec la logique même de la compétitivité
qui, basée sur la concurrence de tous contre tous, aboutit à
un état de guerre économique permanent qui appauvrit les
populations et détruit les équilibres écologiques. ce nouveau
modèle de développement doit être fondé sur les principes
de la coopération, de la rupture avec un consumérisme destructeur, de la réponse aux besoins sociaux, de la réduction
des inégalités et de l’ouverture d’une transition écologique.
cette dernière suppose notamment une véritable révolution
énergétique aux antipodes de la fuite en avant dans le nucléaire, dans les combustibles non conventionnels tels que
les gaz de schiste, comme le préconise, de fait, le rapport
Gallois, ou dans des projets d’infrastructures inutiles et destructrices et de surcroît rejetées par les populations5.
c’est dire que le débat sur la compétitivité ne peut se réduire à une discussion étriquée sur des recettes, inefficaces au demeurant, pour soi-disant relancer la croissance, mais doit poser la question de la société dans laquelle nous voulons vivre."
Une analyse pertinente dans un rapport d'Attac/Copernic, où l'on bat en brèche les notions de compétitivité dont le cout du travail serait le seul indicateur. C'est une imposture intellectuelle, et surtout ça nous entraine dans un gouffre sans fond, cf l'Espagne, la Grèce ou le Portugal. Aujourd'hui le salaire moyen portugais est descendu en dessous du salaire moyen asiatique, ça n'a pas l'air de faire du pays le nouveau leader mondial de l'exportation et la situation du pays est catastrophique.
Une piste que j'évoque conjointement aux camardes d'Attac/Copernic, repenser les fondements de l'économie et la question de l'assiette de la fiscalité.
Aujourd'hui, l'économie se résume à une équation P=f(W,K) où P est le produit fonction du travail (W) et du capital (K). C'est un héritage du 19ème siècle où les Saint Simoniens avaient pensé un concept de société permettant de lutter contre l'exploitation de l'homme par l'homme sans envisager la question de l'exploitation de la planète par l'homme.
Surement parce qu'à cette époque, la présence humaine pré industrielle n'avait qu'une influence limitée sur son environnement au sens large (même si de nombreuses civilisations ont disparues sous l'effet des changements dus à leur trop grande exploitation de l'environnement). Où alors que nous avions une foi dans le développement via la science pour surpasser les frontières. Ils sont de plus en plus à penser, et j'en fais partie, que l'ère industrielle et la croissance démographique nous ont fait franchir un seuil de masse critique.
Pensons différemment, imaginons une équation où P=f(W,K,R) où le produit est une fonction du travail, du capital et des ressources naturelles (je me suis inspiré de Jean Marc Jancovici)
Dans ce cadre, on pourrait taxer l'utilisation des ressources naturelles plutôt que le travail, majoritaire aujourd'hui, ou le capital. C'est une idée lancée en l'air dont la mise en œuvre serait nécessairement globale. Néanmoins, cela reviendrait à faire évoluer la théorie économique ce qui est le sens de l'histoire, la théorie économique dominante a par essence vocation à évoluer contrairement à ceux qui nous parlait de "fin de l'histoire".
c’est dire que le débat sur la compétitivité ne peut se réduire à une discussion étriquée sur des recettes, inefficaces au demeurant, pour soi-disant relancer la croissance, mais doit poser la question de la société dans laquelle nous voulons vivre."
Une analyse pertinente dans un rapport d'Attac/Copernic, où l'on bat en brèche les notions de compétitivité dont le cout du travail serait le seul indicateur. C'est une imposture intellectuelle, et surtout ça nous entraine dans un gouffre sans fond, cf l'Espagne, la Grèce ou le Portugal. Aujourd'hui le salaire moyen portugais est descendu en dessous du salaire moyen asiatique, ça n'a pas l'air de faire du pays le nouveau leader mondial de l'exportation et la situation du pays est catastrophique.
Une piste que j'évoque conjointement aux camardes d'Attac/Copernic, repenser les fondements de l'économie et la question de l'assiette de la fiscalité.
Aujourd'hui, l'économie se résume à une équation P=f(W,K) où P est le produit fonction du travail (W) et du capital (K). C'est un héritage du 19ème siècle où les Saint Simoniens avaient pensé un concept de société permettant de lutter contre l'exploitation de l'homme par l'homme sans envisager la question de l'exploitation de la planète par l'homme.
Surement parce qu'à cette époque, la présence humaine pré industrielle n'avait qu'une influence limitée sur son environnement au sens large (même si de nombreuses civilisations ont disparues sous l'effet des changements dus à leur trop grande exploitation de l'environnement). Où alors que nous avions une foi dans le développement via la science pour surpasser les frontières. Ils sont de plus en plus à penser, et j'en fais partie, que l'ère industrielle et la croissance démographique nous ont fait franchir un seuil de masse critique.
Pensons différemment, imaginons une équation où P=f(W,K,R) où le produit est une fonction du travail, du capital et des ressources naturelles (je me suis inspiré de Jean Marc Jancovici)
Dans ce cadre, on pourrait taxer l'utilisation des ressources naturelles plutôt que le travail, majoritaire aujourd'hui, ou le capital. C'est une idée lancée en l'air dont la mise en œuvre serait nécessairement globale. Néanmoins, cela reviendrait à faire évoluer la théorie économique ce qui est le sens de l'histoire, la théorie économique dominante a par essence vocation à évoluer contrairement à ceux qui nous parlait de "fin de l'histoire".
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