dimanche 23 août 2020

A mes amis féministes - Ne nous trompons pas de combat(s)

Nous vivons, par les temps qui courent, une nouvelle page de l'histoire du féminisme. J'y vois en tant qu'homme blanc, quadra, CSP+ une nouvelle évolution positive de notre perception des enjeux de l'égalité homme femme. En particulier, je mettrais en avant la question de l'ouverture des possibles pour toutes les jeunes femmes, le partage équitable du pouvoir, des droits égaux politiques, économiques et familiaux. Un futur désirable est pour moi, que la question du genre soit devenue transparente pour tous. "Les femmes portent la moitié du ciel" disait Mao, les hommes portent donc l'autre moitié et le ciel ne nous tombera pas sur la tête.

Le chemin est encore long mais beaucoup d'étapes ont déjà été franchies. Je considère néanmoins que nous assistons à une certaine dérive de que nous qualifierons de néo féminisme radical que j'entends questionner ici. 

  • Dans mon domaine, celui de la mobilité urbaine, les lunettes "genre" permettent d'apporter un nouveau regard et améliorer le niveau de service des transports au profit de tous et toutes
En tant que référent égalité H/F dans le domaine de la mobilité urbaine au sein de mon agence de d'aide au développement, j'ai pu changer de perspective sur certains sujets. Les lunettes "genre" m'ont permis d'appréhender les obstacles que subissent les femmes jeunes ou moins jeunes dans leur vie quotidienne sur le chemin de l'égalité, les violences qu'elles subissent, le manque de représentation féminine dans la gouvernance, le déséquilibre des charges domestiques et la discrimination professionnelle. En particulier, la question de la violence faite aux femmes est particulièrement intolérable et les transports sont malheureusement un lieu emblématique de cette question. Face à ce constat, la première étape est de comprendre qu'il y a un sujet et faire du plaidoyer. La deuxième étape à laquelle je me suis attelé avec mes collègues et des entités telles que le Centre Hubertine Auclert, est de penser des politiques publiques en ce sens. C'est un exercice complexe, passionnant, non sans enjeux politiques et éthiques, qui nous oblige à nous questionner et nous réinventer, à mettre au défi nombres d'idées préconçues. C'est bien sur encore plus complexe dans une optique d'aide au développement ou comment transposer des valeurs que je pense universelles dans des systèmes de valeurs locaux et historiques. 

Une des conclusions majeures à laquelle je suis arrivé, est qu'offrir des transports de qualité avec un haut niveau de service se fait au bénéfice de tous y compris les femmes et que le taux de fréquentation des transports par les femmes est le méta indicateur du succès d'un système de transport et de l'égalité homme femme. On peut supposer qu'un objectif de 50/50 ce qui induit que les femmes sont aussi actives que les hommes, qu'elles sont ni plus ni moins motorisés que les hommes et qu'elles ne sont pas freinées dans leur mobilité quotidienne.    

  • La question sensible: quel chemin pour atteindre l'égalité H/F? 
La question du genre est par définition une question politique. La raison principale pour laquelle j'ai pu passer longtemps à côté du sujet dans ma pratique professionnelle est qu'en France, nous sommes censés être libres et égaux quelque soit notre couleur de peau, notre religion ou notre sexe. La question du genre est venue des Etats Unis où les femmes se sont considérées comme une communauté en soit et par là demande une approche politique ad hoc, y compris à travers la discrimination positive. Cela s'accompagne de certains travers que j'entends dénoncé ici. Je parle ici de la France uniquement, mon pays et ma culture. 
 
La libération de la parole en lien avec le mouvement #metoo est une bonne chose. J'ose espérer que les jeunes femmes n'auront plus à subir le droit de cuissage malheureusement trop courant dans tous les milieux. Je ris sous cape néanmoins en entendant ceux et celles qui poussent des cris d'orfraies en feignant de découvrir que le milieu du cinéma était vérolé par ces questions alors que c'est de notoriété publique. J'espère que le fait de l'affirmer haut et fort publiquement mettra fin à cette culture malsaine. 
  
La question est ensuite l'intensité de la réaction et surtout le prima que certaines veulent donner sur l'émotion légitime que cela provoque au détriment du droit et des principes fondamentaux de notre République. En effet, je ne peux me satisfaire que l'émotion l'emporte sur la raison, que les opinions proclamées sur les réseaux sociaux soient force de loi et qu'une minorité d'activistes bruyantes décident de ce qui est juste, éthique et moral avec les dérives que cela entraîne. J'ai regroupé quelques tribunes et réactions que je vous livre ici via mon blog*. Je sais que je prends un risque de prendre position mais ça soulage m'a conscience. J'espère que l'on ne m'opposera pas le point godwin (cf ci dessous).  

  • Sur les principes de la justice en France et du tribunal médiatique
Sur la question du droit et de la présomption d'innocence. Marie Dosé, avocat pénaliste est intervenue (avec courage) sur France Inter après la cérémonie des césars pour rappeler quelques principes de droit élémentaire comme la présomption d'innocence et la notion de prescription. Son propos rejoins le mien, "La difficulté, c'est que si, à chaque fois que je rappelle l'état de droit, les victimes de violences sexuelles considèrent que je leur fais offense, on arrive à une catastrophe" ou quand le fait de parler de la question de la violence faite aux femmes devient une vérité absolue qu'il y ait des preuves ou non, que ce soit avéré ou non, que ne pas se positionner nous classe dans le camp honni du patriarcat. "Les principes du droit sont la protection contre l'arbitraire". Elle rappelle aussi que la notion de prescription est une notion clef du droit et que le seul crime non prescriptible est le crime contre l'humanité. 

Alors que par ailleurs, on s'indigne des infox (fake news), une partie du mouvement féministe se complaît dans des tribunaux médiatiques. Pour rappel, l'homme qui avait été dénoncé par la journaliste qui a lancé le #balancetonporc a été acquitté. Il n'est surement pas un saint, mais en attendant, sa vie a du être compliquée et que celui qui n'a jamais dit un mot de travers ou une blague un peu déplacée me jette la première pierre**.

On me dit que c'est un excès compréhensible après des siècles de domination et d'impunité masculine. Certes, mais cela s'inscrit dans une mauvaise pente et une société qui ne croit plus en sa justice et son état de droit va, à mon sens, à sa perte. J'ai été particulièrement choqué par la tribune d'Adèle Haenel qui a cloué au pilori, manifestement à raison, le cinéaste machin chose pour agression sexuelle, mais qui s'est vanté dans la presse de ne pas porter plainte parce que la justice ne fait pas son travail contre la violence faite aux femmes. Elle a confié l'enquête à une journaliste qui a surement bien fait son métier, mais journaliste n'est pas enquêteur judiciaire. Si les statistiques indiquent une certaine complaisance à l'endroit des harceleurs, il est faux de dire que la justice ne fait jamais rien. Premièrement parce qu'en premier lieu, le problème est que seulement 1 femme sur 10 victime de viol ou tentative de viol porte plainte**. En deuxième lieu, je ne listerais pas ici mais j'ai plusieurs cas concrets que j'ai connu qui prouvent le contraire même si beaucoup reste à faire et que les mentalités doivent évoluer. Si les stars de cinéma sont des leaders d'opinion, son devoir civique et son devoir envers le mouvement féministe est d'accompagner sa dénonciation publique d'une plainte au pénal. Personne ne nous fera croire que la police n'aurait pas instruit son dossier au vu de sa notoriété, de sa force de caractère, des soutiens et de l'aide juridique qu'elle aurait pu mobiliser. Elle aurait créer un précédent vertueux, une jurisprudence Adèle Haenel pour toutes les femmes jeunes ou moins jeunes, mais aussi pour toute la machine policière et judiciaire. Depuis elle a porté plainte car le parquet s'était auto saisie, trop tard selon moi. 

On vient de me rapporter une anecdote qui m'a troublé. Cette dernière a eu lieu à Sciences Po Rennes l'an dernier et illustre cette mauvaise pente. Un jeune homme était accusé par un groupe d'étudiants (groupe A) de viols sur plusieurs élèves (élèves B) qui n'appartenait pas à ce groupe (A). La direction de Sciences Po a entendu ces élèves concernées (B) qui ont indiqué ne pas vouloir porter plainte et n'ont pas confirmé ou infirmé les dire (je ne connais pas le détail de l'affaire, ni le fin mot de l'histoire ce n'est pas le propos). La direction de Sciences Po n'a donc pas pris de mesures particulières. En réaction, le groupe d'étudiant (A) a placardé dans Rennes la photo de l'étudiant accusé de viol avec son numéro et l'accusation associée. L'étudiant en question a fait une tentative de suicide. Ils ont également fait un esclandre à la remise des diplômes et accusé la direction de tous les maux. Qui sont ils pour rendre justice eux mêmes? Contre la volonté des victimes? Selon quel système de valeurs? Quelle est la prochaine étape dans cette justice de la rue?

Mais si on en était resté là, je pourrais m'en accommoder en me disant que ces excès peuvent faire bouger les mentalités et changer l'attitude de la justice et de la police et mieux accueillir la parole des femmes. Mais ce que je craignais comme mouvement de fond se réalise au fur et à mesure. Notons que je ne défends personne ici, je n'ai aucune sympathie pour les personnes que je vais citer.
 
Des féministes viennent maintenant contester les nominations au gouvernement de Eric Dupont Moretti (EDM) et Gérald Darmanin (GD). Je suis d'accord que la nomination de GD en tant que premier flic de France est un conflit d'intérêt majeur pour un homme public sous instruction judiciaire et en soit une erreur politique. Il faut par contre rappeler la question de la présomption d'innocence et se garder de le traiter de violeur. 

L'autre pendant est la critique de la nomination d'EDM parce que .... il aurait émis des avis contraires au mouvement #metoo. Je n'approuve pas mais pour autant reste la liberté de parole, on confond aussi une plaidoirie avec une prise de position publique. Sur les murs de Paris, je peux lire des insanités sur ces deux hommes (« Un violeur à l’intérieur, un complice à la justice »et je ne sais pas comment expliquer cela à mes enfants.    

La tendance s'accélère avec la démission de Christophe Girard face à une extrême minorité agissante sur sa proximité avec l'écrivain Gabriel Marzneff. On parle d’événements d'il y a plus de 34 ans et aucune charge ni accusation n'a été retenue contre lui. Je n'ai aucune sympathie particulière pour Christophe Girard mais je m'inquiète du précédent que cela représente. Sur quel système de valeur cette nouvelle forme de morale est elle définie? A t on un manque tel du carcan moral catholique pour devoir s'en voir imposé un autre? Les féministes radicales sont elles les nouveaux docteurs en moral?  

La violence du propos de ces femmes m'a choqué et cela a été heureusement condamnés par les différents responsables politiques. On me dit également que cela peut s'excuser par le bien fondé de leur action. Attention. Dans le film La haine, il est dit "la haine appelle la haine". Veut on aller au clash violent entre les communautés, entre les hommes et femmes, entre "le peuple des gilets jaunes" et les "bobos du centre ville favorisés", entre les musulmans et les chrétiens, entre les homos et les hétéros, entre les grands et les petits ? Je sens que c'est le sens de l'histoire et ça m'attriste. Je suis en train de faire de plus en plus mon deuil mais j'ai encore de l'espoir que l'on puisse encore développer une forme de vivre ensemble respectueux des uns et des autres. Au passage, c'est aussi une faute politique d'EELV. Par respect pour ceux qui ont voté pour la liste commune, on ne s'allie pas pour se dézinguer la première semaine de mandature.  

A jeter à la pâture publique tous les "déviants" d'un nouvel ordre moral, on monte les uns contre les autres, on crée du communautarisme et on tombe dans les dérives de la société américaines. Cette forme de militantisme où l'émotion et les approximations ("Mairie de Paris Pedoland", c'est digne d'un tweet de Trump), font office de vérité est dangereux pour notre démocratie ou ce qu'il en reste. De plus, où mettre la limite? Quand devrons nous dire que cela va trop loin? Suis je le prochain sur la liste ? (je ne résiste pas à vous mettre cette caricature du canard enchaîné en lien avec cet article).  




A aller également trop loin dans la dénonciation violente et le militantisme protestataire sans nuance, c'est à mon avis tout le combat féministe légitime que l'on met en danger. Il me paraît assez évident qu'il est plus facile pour les opposants au féminisme de caricaturer des féministes caricaturales et de décrédibiliser l'ensemble du mouvement.  

Pour faire régulièrement l'exercice du plaidoyer en faveur de l'égalité H/F dans mon travail à l'étranger, l'exercice est déjà assez ardu, je me prend des grosses vestes mais j'y crois donc je continue. Il y a des sujets assez graves et complexes à mettre en haut des priorités pour ne pas se faire renvoyer dans la figure ce genre d'épiphénomène. Actuellement, en 30s un équivalent point godwin version féministe radicale est atteint "c'est un affront à toutes les féministes", "c'est un bras d'honneur", "'c'est une baffe à toutes les victimes d'agression sexuelle" etc. et décrédibilise le combat féministe d'une majorité de femmes et d'hommes qui se battent et construisent au quotidien pour le droit des femmes. Je dis ici que je ne suis pas un saint mais, qu'a minima, dans ma pratique professionnelle, je me pose la question de quoi faire et j'encourage toutes celles qui sont dans le discours extrême à plutôt penser action constructive que dénonciation hasardeuse. Heureusement, la majorité du mouvement féministe est je l'espère dans la même optique que moi. C'est d'autant plus important qu'en France, les femmes sont au moins aussi éduquées que les hommes voir souvent plus, que leurs aînées ont ouvert la voie et qu'elles ont aujourd'hui les moyens de porter leur ambition d'égalité par leurs actions civiques et politiques. Enfin, les hommes portent aussi la moitié du ciel et doivent être vus comme des alliés pas des ennemis.     

  • Sur l'arbre qui cache la forêt   
Attention également aux diversions, ma môman m'avait dit à une époque que cette question du genre venue des Etats Unis était une diversion pour cacher la question la plus importante de la domination de classe et de la violence économique ultra libérale. Je partage en partie cette analyse. Cela détourne de la question sociale qui est la précarisation du travail, la pressurisation des petites gens par le grand capital dont les femmes modestes sont malheureusement les premières victimes. J'ai rigolé (jaune) quand, au Brésil, on m'a expliqué qu'après avoir étudié de manière approfondie la question du genre, le problème était surtout pour les femmes noires et pauvres que pour les femmes riches et blanches (sans rire?). Attention donc à ce que la question du genre sous l'angle de la morale et des agressions sexuelles fassent oublier la question aussi importante de la violence économique faite aux femmes et aux plus modestes.   

  • Sur l'art 
Attention également. Par définition selon moi, l'art et les artistes sont des gens hors du cadre de la société, le pas de coté. Si on devait exclure de l'histoire de l'art tous les pervers un peu beaucoup dérangés, les sales mecs, on aurait plus beaucoup de grands artistes et je pense qu'il faut séparer l'artiste de son oeuvre. Leila Slimani dans une interview sur france inter (pas dans le texte mais à écouter dans l'audio 14ème minute) nous rappelle que l'artiste livre son oeuvre au public et que cette oeuvre devient un patrimoine public au delà de son auteur (au passage elle reprend mon point ci dessus sur l'arbre bling bling des Césars qui cachent la forêt du combat féministes nécessaire pour la femme ordinaire). Je continue à trouver que Michael Jackson a réalisé une oeuvre musicale extraordinaire même si le personnage en soit était plus que dérangé et probablement un pédophile. Pour des références plus intellos, il est de notoriété publique qu'André Gides était un pédophile patenté.   

La tribune au vitriol de Mazarine Pingeot**** est assez éloquente quand elle nous demande. 

"Et que deviendra l’art, dans tout ça ? Des livrets de vertu qu’on distribuera au seuil des nouvelles églises ? Des éditoriaux pleins de bons sentiments mâtinés de haine rance de vieilles filles ? Des imprécations béni-oui-oui de néoromantiques exaltés par les combats sur Facebook ? Des œuvres théâtrales où l’on dira le catéchisme, le mal contre le bien, dont on voit vite les incarnations ? Des tableaux respectant la parité, homme, femme, Noir, Blanc, vieux, jeunes, handicapés, dans des champs de blé bio et des plants de tomates en permaculture ?"


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* Vous noterez qu'il s'agit d'un débat approfondi à coup de tribune dans ...le monde, le "journal de référence" mais qui est aussi très mainstream (et que j'ai copié sur mon blog pour les non abonnés). Disons que c'est a minima un angle de vue qui est censé faire référence en France. 

** Je mets ici en accusation aussi Marlène Schappia et ceux et celles qui on relayé les "chiffres" sans rentrer dans le détail de comment ces derniers ont été élaborés. Dans le détail on mélange des choux et des carottes même si il ne faut pas nier un problème de fond sur le traitement des violences faites aux femmes et une certaine indulgence. Le sujet principal est malheureusement que les femmes victimes ne portent pas plainte et que la très grande majorité des cas se fait dans le cadre domestique et les connaissances. Je vous invite à aller lire la lettre annuelle de l'observatoire de la violence faite aux femmes. Assez troublant je l'avoue. Donc la plupart des viols ou tentatives de viol sont réalisés par le conjoint ou l'ex conjoint (~45%) ou une connaissance (~45%). Seule 1 femme sur 10 porte plainte pour les raisons suivantes principalement (i) la crainte de vivre de nouvelles épreuves est citée par 65 % d’entre elles, le souhait d’« éviter que cela se sache » par 53 %, et la peur des représailles ou d’une vengeance par 49%. 

Sur le traitement judiciaire "En 2018, 9 142 auteurs ont été poursuivis devant une juridiction d’instruction ou de jugement. Les poursuites ont concerné 83 % des auteurs impliqués dans des affaires « poursuivables» de viol, 67 % de ceux impliqués dans des affaires d’agressions sexuelles et 51 % de ceux impliqués dans des affaires de harcèlement sexuel. Au total, 3 641 auteurs ont été poursuivis sous une qualification de viol. La quasi-totalité a été mise en examen. Seul 1 % des auteurs impliqués dans une affaire enregistrée sous la qualification de viol à son arrivée au parquet et ayant fait l’objet de poursuites a été renvoyé devant un tribunal correctionnel (tableau 3). La qualification de l’infraction retenue peut ensuite évoluer au cours de l’instruction. Une récente publication du service statistique du ministère de la Justice analyse l’issue des instructions pour violences sexuelles clôturées en 20161 . Il en ressort que pour 29 % des auteurs, la qualification initiale de viol a été abandonnée au cours de l’instruction (22 % au profit de la qualification d’agression sexuelle et 7 % au profit de celles d’atteinte sexuelle ou de violence). Parmi les personnes dont la mise en examen s’est clôturée sur une qualification de viol, 15 % ont bénéficié d’un non-lieu pour cette charge mais on été renvoyées devant un tribunal correctionnel pour une infraction d’agression sexuelle, voire, plus rarement, de violences. Cette proportion de renvoi vers le tribunal correctionnel monte à 38 % pour les faits qualifiés de viol par conjoint à l’issue de l’instruction." 

*** On notera que quand des féministes radicales mettent sur une pancarte devant tous les médias des paroles impardonnables genre "Mairie de Paris Pedoland", on leur trouve des excuses. Mais qu'une vanne de très mauvais goût ou mal placée ou mal à propos dans un contexte privé, semi public ou public  te voue aux gémonies (genre celles qui a déclenchée la vague #balancetonporc ou les paroles prononcées par EDM).   

**** Pour être honnête intellectuellement,  j'ai appris par la suite que Mazarine Pingeot est la témoin du mari de Christophe Girard ce qui explique son ton aussi vif certainement.   

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