dimanche 14 novembre 2010

Le pays Khmer




La campagne est belle, savant compromis entre savane et rizière sur de vastes étendues planes. Les maisons sont en bois sur pilotis avec une marre en forme carré devant. La population est relativement rare, je ne vois personne dans les champs. L'histoire du pays et l'absence actuellement de système d'irrigation explique sûrement le fait. Il n'y a pas de culture du riz pendant la saison sèche.


Les temples d'Angkor témoignent du glorieux passé khmer. Monuments magnifiques au milieu d'une jungle qui a repris ses droits, les temples et leur organisation illustrent le paroxysme d'une civilisation mêlant religieux, politique et développement agraire via un système complexe, et donc fragile, d'irrigation.

Chaque temple et capitale comprend un système de douves, de bassins et de canaux permettant d'alimenter en eau les anciennes rizières gagnées sur la foret et de réaliser jusqu'à 4 récoltes de riz par an. Le déplacement de la capitale a Phnom Penh vers le 15ème siècle a entraîné un inexorable déclin et rendu son statut sauvage au gigantesque site. Les efforts d'anastylose des archéologues, français entre autres, ont permis de faire renaître ces vestiges redonnant son prestige a la civilisation passée des khmers.  

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